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Je vous invite à découvrir la Guadeloupe (l’île aux belles eaux) à travers mon regard d’enfant du pays qui redécouvre, voir même découvre cette île de l’intérieur.

Guadeloupe Karukéra, nom donné par les Caraïbes à cette île qui a la forme d’un majestueux papillon aux ailes déployées, cette « île aux belles eaux » dont les célèbres chutes du Carbet auraient attiré l’attention de Christophe Colomb et de ses hommes, île couleur d’émeraude et dont la route principale reliant Basse-Terre à Pointe-à-Pître est aussi appelée « route de jade », c’est ma terre natale rebaptisée « Guadeloupe ».
Après avoir été tantôt française, tantôt anglaise, la Guadeloupe en 1946 est devenue une département français d’outre-mer (DOM).
Pendant des décennies, elle a été méconnue, très souvent assimilée à la Martinique. Jusque dans les années 60, les bananes de Guadeloupe étaient commercialisées en métropole sous l’appellation: »banane de la Martinique ». Pourtant, la Guadeloupe a donné naissance à des hommes et des femmes qui ont marqués l’île, la France, la francophonie et le monde. Beaucoup d’entre eux ont fait honneur à la France.
– Dans le sport, Roger Zami qui fut champion de France et d’Europe des super-légers et qui ne perdit que 8 combats sur 55, ou alors Roger Bambuck, champion de France et d’Europe du 100 et 200m. Plus près de nous, il y a Marie-Josée Pérec ou Teddy Rinner.
– En musique, Joseph Bologne de Saint-Georges, plus connu sous le nom du Chevalier de Saint-Georges, qui nous a laissé de merveilleux concertos, ou Kassav qui fit connaître la musique Zouk à travers le monde.
– En littérature, Je ne citerai que Alexis Léger ( Saint-John Perse) qui obtint le prix Nobel de littérature en 1960 ou Guy Tyrolien qui publia dans « Balles d’or » ce poème appris par tous les enfants des Antilles et d’Afrique et qui remplaça le très fameux « nos ancêtres les Gaulois »